Les étrennes des Orphelins
Ah ! quel beau matin, que ce matin des étrennes !
Chacun et Youn, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
Dans quelque songe étrange où l'on voyait doudou,
Sylvain habillés d'or, Dju étincelants bijoux,
Tourbillonner, danser devant Fred sonore,
Puis fuir sous les récepts, puis reparaître, Seb encore !
On s'éveillait matin, comme Fab, on se levait joyeux,
La lèvre affriandée de Romain, en se frottant les yeux...
On allait, comme Ben, les cheveux emmêlés sur la tête,
Les yeux tout rayonnants, comme François, aux grands jours de fête,
Et les petits pieds nus de Jo. et Stan effleurant le plancher,
Aux portes de la R3 tout doucement toucher...
On entrait !... Puis alors les souhaits... de Dam en chemise,
Les baisers répétés, et la gaîté permise !
Auteur : LuccioRambo